Laisse-moi t’épeler l’arc-en-ciel de ma concupiscence
Fais entrer encore, ma Sirène, ma Muse, ma Divine,
dans le golfe de mes yeux
le Soleil de notre Amour,
et l’oriflamme de notre Tendresse,
dans le golfe de mes yeux
le Soleil de notre Amour,
et l’oriflamme de notre Tendresse,
abandonne ton travail, et rejoins l’astre de mes bras menus,
laisse-moi te confier le feu de mes émois,
et t’épeler sur la chair de mes poésies saphiques
l’arc-en-ciel de ma concupiscence.
laisse-moi te confier le feu de mes émois,
et t’épeler sur la chair de mes poésies saphiques
l’arc-en-ciel de ma concupiscence.
Vois, ma chevelure d’ébène volette
au gré du souffle, et se mêle à la tienne,
serre plus fort ma paume, tandis que tourbillonnent
non loin de nous les flux et les reflux du Loir.
au gré du souffle, et se mêle à la tienne,
serre plus fort ma paume, tandis que tourbillonnent
non loin de nous les flux et les reflux du Loir.
Je chuchote, à tout instant, aux oiselles, et aux bocages,
ton nom de baptême que je grave
sur les parois des bourgs et des cités de fer
où ne règnent que l’ennui et la haine,
ton nom de baptême que je grave
sur les parois des bourgs et des cités de fer
où ne règnent que l’ennui et la haine,
moi qui n’ai à t’offrir que le duché de mon sourire, et
le continent de ma nudité,
encercle-moi maintenant avec le lierre de tes paumes,
béatifie à l’infini l’Univers de mes seins pigeonnants et lourds.
le continent de ma nudité,
encercle-moi maintenant avec le lierre de tes paumes,
béatifie à l’infini l’Univers de mes seins pigeonnants et lourds.
Je laisse toujours sur les places des hameaux et des monts
des traces de mon passage pour que tu puisses t’abreuver
à la fontaine de ma sève,
les stèles des saisons s’écoulent, et
des traces de mon passage pour que tu puisses t’abreuver
à la fontaine de ma sève,
les stèles des saisons s’écoulent, et
je suis à jamais à tes côtés, transportée
par la rose de ma Jouissance.
Ô ma Bien-Aimée, pose
sur les mousses de notre clairière mon sac à main,
par la rose de ma Jouissance.
Ô ma Bien-Aimée, pose
sur les mousses de notre clairière mon sac à main,
effeuille avec délicatesse
ma micro-robe, mes bas de soie noirs, et
mes hauts talons, prends-moi, puis face au beffroi du Midi,
cueille les diamants de ma Grâce !
ma micro-robe, mes bas de soie noirs, et
mes hauts talons, prends-moi, puis face au beffroi du Midi,
cueille les diamants de ma Grâce !
Sophie Rivière